Generation and Gender Program

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Programme international GGP

Le programme international GGP (Générations et Genre; Generations and Gender Program) vise à mieux comprendre comment la vie familiale et les relations entre les générations s’organisent différemment, selon la situation économique, l’engagement de l’Etat et les systèmes de valeurs de chaque pays.

Lancé par la Commission économique de l’ONU pour l’Europe, le programme est aujourd’hui coordonné par l’institut démographique néerlandais Nidi (Netherlands Interdisciplinary Demographic Institute). Il a notamment reçu l’appui du programme infrastructure du 7e programme-cadre de recherche et de développement (PCRD) de la Commission européenne.

Une série d’enquêtes nationales (Generations and Gender Surveys ; GGS) est destinée à recueillir et analyser les données socio-démographiques de la population de chacun des pays participants. Ces données longitudinales doivent permettre d’évaluer la dynamique des comportements démographiques. Un ensemble de données de contexte pour chacun des pays est également diffusé.

Ce programme constitue une infrastructure de recherche majeure pour les sciences sociales en Europe. 

L’Ined a participé à sa construction, au développement du questionnaire de l’enquête GGS et à la mise à disposition des données des enquêtes. L’Ined a aussi organisé et conduit (avec l’Insee et de nombreux partenaires financeurs) les trois vagues de la version française de l’enquête GGS et de l’enquête Erfi (Etude des relations familiales et intergénérationnelles).

À ce jour, dix-neuf pays ont réalisé la première vague : l’Allemagne (2005), l’Australie (2005), l’Autriche (2008), la Belgique (2008-2010), la Bulgarie (2004), l’Estonie (2004), la France (2005), la Géorgie (2006), la Hongrie (2006), l’Italie (2003-2004), le Japon (2005), la Lituanie (2006), la Norvège (2007), les Pays-Bas (2003), la Pologne (2010), la République tchèque (2004), la Roumanie (2005), la Russie (2005) et la Suède (2012). Douze ont réalisé la deuxième vague et six la troisième.

Afin de renforcer la comparabilité entre les pays, une harmonisation des données collectées à l’échelle nationale est réalisée, préalablement à leur diffusion auprès de la collectivité des chercheurs. Les données harmonisées de la première vague sont désormais disponibles pour dix-neuf pays, celles de la deuxième vague pour dix d’entre eux.

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