L’IR* Progedo s’est progressivement instituée comme une infrastructure nationale pour les données quantitatives en sciences sociales. Sa création répondait au constat d’un retard français en matière de diffusion des données dans le domaine de la recherche.
L’intégration de l’Adisp1 en 2017, auparavant pôle du Centre Maurice Halbwachs, a facilité l’apport d’un fonds concernant les sciences sociales. Ce fonds -hérité de celui du LASMAS2– a permis à Progedo, de consolider un catalogue de bases de données. L’affirmation d’un entrepôt, d’abord appelé Réseau Quetelet, a apporté une réponse aux problématiques d’archivage, de documentation et de diffusion des données.
Aujourd’hui, Quetelet-Progedo, est la preuve de l’expertise des ingénieurs et ingénieures de Progedo et de l’Ined dans la diffusion des données en sciences sociales auprès de la communauté scientifique.
Progedo s’est affirmé comme structure de référence en tissant un réseau territorial avec les Plateformes Universitaires de Données, et international avec la coordination des grandes enquêtes européennes. Aujourd’hui, le positionnement de Progedo -au cœur de la stratégie ministérielle et des enjeux de la science ouverte- a renforcé son rôle au sein d’un écosystème plus complexe avec l’émergence d’infrastructures similaires : l’IR* Huma-Num et la plateforme Recherche.Data.Gouv.
L’organisation de l’infrastructure s’est développée autour de trois niveaux d’enjeux stratégiques :
- Européen, avec l’investissement dans les consortiums européens (ERIC) et le partage des grandes enquêtes ;
- National, avec les départements de la documentation et la diffusion des données par le département Quetelet-Progedo ;
- Régional, avec les Plateformes Universitaires de Données dans les MSH et Universités.